Labour : démêler le vrai du faux
Parfois décrié, voire diabolisé pour ses effets négatifs, le labour garde son utilité dans certaines situations.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Certains préfèrent s’en passer, comme le promeut l’Apad, l’Association pour la promotion d’une agriculture durable. Ces adeptes de l’agriculture de conservation du sol ne labourent plus en raison des inconvénients de la technique : consommation de carburant et de temps, érosion, perturbation des vers de terre…
Utilisée dans les bonnes conditions, la charrue garde des avantages
Attention cependant à certaines contrevérités qui circulent à propos du labour. La charrue, utilisée dans les bonnes conditions, garde aussi des avantages, notamment pour gérer des situations de forte pression d’adventices. « Sans problème de désherbage, le non-labour serait beaucoup plus pratiqué aujourd’hui », confiait Jérôme Labreuche, ingénieur chez Arvalis. C’est pourquoi certains, à l’image d’Emmanuel Guionnet, préfèrent garder toutes les solutions à disposition et maintenir un usage raisonné du labour.
« Il faut désintensifier le travail du sol, mais aussi garder la raison, plutôt que de s’enfermer dans des systèmes et d’aller dans le mur », préconise Jean- François Vian, enseignant-chercheur à l’Isara de Lyon. Frédéric Moigny, conseiller à la chambre d’agriculture, invite lui aussi à garder une approche pragmatique.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :